VX Argenterie - Tapis - Mobilier - Collection de la fondation des suisses dans le monde - Mardi 20 Septembre, 19h

Création du grand duché de Varsovie par Napoléon Ier, médaille commémorative en or, France, 1807, par Bertrand Andrieu, Nicolas Guy Antoine Brenet, sous la direction de Dominique Vivant Denon, tranche lisse, 4,07 cm, 52,9 g.

LES MEDAILLES DE LA FAMILLE BONAPARTE 
Les lots 55, 56, 57 et 58, quatre médailles exceptionnelles en or, datant du Premier Empire français, proviennent des collections numismatiques léguées à Louis Bonaparte (1914-1997) par Victor Bonaparte (1862-1926), celui-ci les ayant héritées de Jérôme Bonaparte (1822-1891) à la Villa Prangins. Il est raisonnable de penser que ces pièces proviennent de Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur des Français, ou de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie, son frère.
Elles furent dispersées lors de la vente aux enchères qui a eu lieu sur place en 1950, acquises à cette vente puis données à la Fondation pour l'Histoire des Suisses à l'étranger par un de ses plus grands mécènes : Louis Birkigt (1903-1979), fils de Marc, fondateur de la firme Hispano-Suiza et propriétaire du château de Penthes de 1950 à 1972. Jean-René Bory, conservateur de la Fondation, fit réaliser par l'orfèvre Lombard, un écrin pour présenter ces quatre médailles, ainsi qu'un quinaire d'or (lot 4192).
Provenance :
- Probablement provenant des collections numismatiques de Napoléon Bonaparte (1769-1821), empereur des français, ou de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie, son frère,
- Probablement transmis par héritage, collection de Napoléon-Jérôme Bonaparte (1822-1891), Prince Napoléon, fils du précédent, à la villa de Prangins (Vaud),
- Par descendance, collection de Victor Bonaparte (1862-1926), Prince Napoléon, fils du précédent, à la Villa de Prangins (Vaud).
- Par descendance, jusqu'à Louis Bonaparte (1914-1997), Prince Napoléon , à la villa de Prangins (Vaud).
- Vente de la villa de Prangins, Principaux objets mobiliers  appartenant à S.A.I. le Prince Napoléon, 21-27 octobre 1950, sur place, lots 694
- Acquise à cette vente par Marc Birkigt (1878-1953) ou par son fils Louis (1903-1979), château de Penthes.
- Don de Louis Birkigt (1903-1979) à la Fondation pour l'Histoire des Suisses à l'étranger, dans les années 1970.

Lot 55
Estimation
CHF 3 000 - 5,000
ADJUGÉ(HORS FRAIS)
CHF 28 000
DESCRIPTIF

Création du grand duché de Varsovie par Napoléon Ier, médaille commémorative en or, France, 1807, par Bertrand Andrieu, Nicolas Guy Antoine Brenet, sous la direction de Dominique Vivant Denon, tranche lisse, 4,07 cm, 52,9 g.

LES MEDAILLES DE LA FAMILLE BONAPARTE 

Les lots 55, 56, 57 et 58, quatre médailles exceptionnelles en or, datant du Premier Empire français, proviennent des collections numismatiques léguées à Louis Bonaparte (1914-1997) par Victor Bonaparte (1862-1926), celui-ci les ayant héritées de Jérôme Bonaparte (1822-1891) à la Villa Prangins. Il est raisonnable de penser que ces pièces proviennent de Napoléon Bonaparte (1769-1821), Empereur des Français, ou de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie, son frère.

Elles furent dispersées lors de la vente aux enchères qui a eu lieu sur place en 1950, acquises à cette vente puis données à la Fondation pour l'Histoire des Suisses à l'étranger par un de ses plus grands mécènes : Louis Birkigt (1903-1979), fils de Marc, fondateur de la firme Hispano-Suiza et propriétaire du château de Penthes de 1950 à 1972. Jean-René Bory, conservateur de la Fondation, fit réaliser par l'orfèvre Lombard, un écrin pour présenter ces quatre médailles, ainsi qu'un quinaire d'or (lot 4192).

Provenance :
- Probablement provenant des collections numismatiques de Napoléon Bonaparte (1769-1821), empereur des français, ou de Jérôme Bonaparte (1784-1860), roi de Westphalie, son frère,
- Probablement transmis par héritage, collection de Napoléon-Jérôme Bonaparte (1822-1891), Prince Napoléon, fils du précédent, à la villa de Prangins (Vaud),
- Par descendance, collection de Victor Bonaparte (1862-1926), Prince Napoléon, fils du précédent, à la Villa de Prangins (Vaud).
- Par descendance, jusqu'à Louis Bonaparte (1914-1997), Prince Napoléon , à la villa de Prangins (Vaud).
- Vente de la villa de Prangins, Principaux objets mobiliers  appartenant à S.A.I. le Prince Napoléon, 21-27 octobre 1950, sur place, lots 694
- Acquise à cette vente par Marc Birkigt (1878-1953) ou par son fils Louis (1903-1979), château de Penthes.
- Don de Louis Birkigt (1903-1979) à la Fondation pour l'Histoire des Suisses à l'étranger, dans les années 1970.

RAPPORT DE CONDITIONS

Complément d’informations
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FONDATION DES SUISSES DANS LE MONDE

La Fondation des Suisses dans le monde, hébergée depuis de nombreuses années dans le lieu historique du château de Penthes après celui de Coppet, a prouvé au monde entier que l’apport de la Suisse à la marche de l’Histoire était inversement proportionnel à sa taille géographique. Cette initiative unique, née de la conjugaison de la passion de Jean-René Bory (1928-2009) et de l’enthousiasme de nombreux donateurs pour mettre en lumière les grands destins de leurs aïeux, était un exemple du genre. Son but: «faire connaître le plus largement possible l’histoire des Suisses qui, dans le monde, ont exercé une influence significative sur la civilisation de leur temps», tant d’un point de vue militaire que dans les domaines scientifiques, culturels et économiques.

Ainsi les salles Diesbach-Watt, Stuppa, Le Fort, d’Affry, de Reding et Meuron présentaient les acteurs de la politique d’alliance de la Confédération suisse qui, après avoir prêté serment à la «Nation Suisse», combattaient au service des Puissances alliées et au sein des Régiments suisses, des Gardes Suisses et des Cent-Suisses. Les fringants uniformes rouges (lots 36, 37, 39, 4097 à 4101, 4122 à 4125,…), les armes étincelantes aux lames en acier bleuies et or (lots 38, 4106, 4107), les fleurs de lys (lot 4113) les aigles (lot 4091) ou les lions (Lot 4131), tout était convoqué pour célébrer la grandeur militaire des soldats suisses, y compris le sacrifice héroïque des Tuileries le 10 août 1792 (lot 4405).

D’autres faits plus méconnus illustrent l’omniprésence des Suisses dans la grande géopolitique. Rappelons, en guise d’exemple, que dans le face-à-face des nations lors des guerres napoléoniennes, c’est un Suisse, Jomini (lot 4507), qui sauva la Grande Armée en découvrant le passage de la Bérézina, face aux armées du tsar Alexandre. Ce tsar qui confia un jour : «Tout ce que je suis, je le dois à un Suisse», en évoquant Frédéric-César de la Harpe (lot 51), son précepteur et conseiller lausannois.

Mais il en faut davantage pour que la Suisse marque l’humanité de son sceau à la croix blanche. Entrent alors en jeu la diplomatie, l’économie, les sciences, les lettres, avec des figures hors-normes comme les scientifiques Haller (lot 61) et Jean-André Deluc (lots 60, 4416), les financiers Necker (lots 74, 4327, 4365) et Gallatin, Secrétaire d’Etat au Trésor américain (lots 4385 à 4387), l’ingénieur Koechlin (lot 4388) qui travailla à la construction de la Tour Eiffel, les sages Pictet de Rochemont et Guisan (lot 66), les audacieux Audemars (lots 4380 à 4384), Nicollier (lot 4389), Piccard (lot 4390), etc. Piguet Hôtel des Ventes est très honoré d’avoir pu revaloriser, par un travail historique et scientifique, cette collection d'une rare diversité, riche en uniformes, armes anciennes, portraits, phaléristique, numismatique, livres anciens, beauxarts, où l’on retrouve les patronymes des plus glorieuses familles suisses: Affry, Besenval, Burckhardt, Crousaz, Diesbach, Fischer, Gélieu, Gingins, Griset de Forel, Haldimand, La Harpe, Marval, May, Meuron, Necker, Pfyffer, Pictet, Reding, Rigot de Begnins, Salis, Schumacher, Schulthess, Tronchin, Vasserot de Vincy, etc.

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