Rodolphe Théophile Bosshard (1889-1960), "Grand nu allongé", c.1925, huile sur toile, signée, 114x198 cm
Répertorié par l'Association Rodolphe-Théophile Bosshard, no. d'inventaire DO545 (rthbosshard.ch)Félix Vallotton (1865-1925), "Venise, les degrés de la Salute", c. 1902, huile sur toile marouflée sur carton, timbre de la signature "F. Vallotton", 41x32,5 cm
Bibliographie: Marina Ducrey, Félix Vallotton l'œuvre peint II: Catalogue raisonné, Première partie: 1878-1919, Ed. 5 Continents et Fondation Félix Vallotton, Milan-Lausanne, 2005, p. 276, no. 447, ill.François Bocion (1828-1890), "Le lac à Rivaz", 1880, huile sur toile, signée et datée, 60x110 cm
Provenance: Acquis par les grands-parents de l'actuel propriétaire depuis plus de 60 ans, collection vaudoiseCharles Giron (1850-1914), Berceau de la Confédération, le lac des Quatre-cantons, huile sur toile, monogrammée, 41x80 cm
Il s'agit de l'étude préparatoire définitive pour la salle du Conseil National du Palais Fédéral.
En 1899, sur commande du Département fédéral de l’Intérieur, C. Giron est chargé de réaliser une grande peinture destinée à orner la salle du Conseil National au Palais Fédéral à Berne.
Artiste engagé et défenseur de Ferdinand Hodler, Giron présente une composition tout à fait originale, une image calme et protégée du site, sans signe de modernisation. Sa proposition aux couleurs éclatantes et harmonieuses est en effet audacieuse au regard des plans initiaux de l’architecte. Loin des clichés romantiques du XIXe., Giron établit un rapport d’équilibre et de sérénité entre la grandeur physique de la nature et l’homme, concept soutenu par l’insertion de la figure féminine qui se dégage des nuages.
"Au premier plan, on reconnaît la prairie du Grütli avec sa magnifique vue sur le lac des Quatre-Cantons. C’est sur cette prairie que les trois Confédérés se sont réunis en 1291 pour prêter serment et fonder notre Confédération. À l’arrière-plan, la bourgade de Schwyz au pied du massif montagneux des Mythen. Dans le nuage blanc au-dessus du Grütli, on peut distinguer un corps de femme, un rameau d’olivier en or dans la main: c’est l’ange de la paix".
Giron écrit lui-même de son œuvre dans une lettre adressée au conseiller fédéral Ruchet en 1905 : « Elle est telle que je l'ai voulue, chose bien rare dans l'existence d'un artiste ».
Provenance: par tradition familiale, ce tableau a été offert par l’artiste au Président de la Confédération A. Lachenal. Il est resté par héritage dans la famille jusqu'à ce jour.
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