Rare paire de chaises ou sgabelli aux armes de la famille Strozzi attribuées à l'atelier de Giuliano da Maiano (1432-1490) et Benedetto da Maiano (1442-1497), Florence, 1490, en noyer et incrustations selon la technique en intarso, d'érable, bois noirci et bois fruiter formant des encadrements de différents filets de chevrons et motifs géométriques, assise octogonale reposant sur trois pieds en biais à section rectangulaire, dossier trapézoïdal surmonté d'un médaillon rond double faces encadré de croissants de lune sculpté au dos, du blason des Strozzi sur un fond rayonnant et au-devant, du faucon perché sur le heaume de chevalier surmontant ces mêmes armes, Italie, Florence, circa 1490.
« Une perle de la collection, une pièce unique de renommée internationale, un chef d'œuvre d'un réel enchantement, un des plus beaux exemples de mobilier florentin. Qui ne peut penser à Benedetto da Maiano en admirant le profil, les incrustations élégantes de bois fruitier, la sculpture magnifique des médaillons qui couronnent le dossier ? ». C'est par ces mots que M. F. Schottmuller décrit dans son ouvrage « Wohnungskultur und Mobel der Italienischer Renaissance » publié en 1921, la chaise Strozzi conservée aujourd'hui au Metropolitan Museum of Art.
Acquise par le musée en 1930, elle faisait partie de la collection du Dr Albert Fidgor et avant lui provenait du Palais Strozzi lui même. Elle ressemble en tous points à celles que nous présentons en vente et nous laissent à penser que nos chaises auraient cette même provenance prestigieuse ou faire partie d'une commande de l'un des membres de la famille Strozzi.
Giuliano et Benedetto da Maiano formés à la peinture et à la marqueterie, travaillent pour des frises et des bas-reliefs à la nouvelle sacristie du dôme de Florence, de 1463 à 1465 et aux plafonds à caissons du Palazzo Vecchio. Ensemble, ils mènent plusieurs projets de sculptures et autres travaux d'architecture à San Gimignano, Arezzo, Rome ou Florence avec notamment le Palais Strozzi dont la construction débute le 16 juillet 1489 d'après les plans de Benedetto poursuivi en 1491 par Simone Pollaiulo. Les 2 frères Maiano restent les représentants les plus illustres du procédé d'incrustation de marqueterie dit aussi Intarso.
Provenance: Collection Edmond Mottier, Genève.
En 1955, le Philadelphia Museum of Art, par une lettre signée de son directeur M. Fiske Kimball, propose d'acheter cette paire de chaises pour la somme de $8000 de l'époque, mais M. Mottier décline cette offre.
22000
Commode d'époque Régence par Pierre Hache (1703-1776) vers 1740-1750, en placage de noyer et d'olivier, façade arbalète ouvrant par deux tiroirs, côtés faiblement galbés, traverses inférieures chantournées, plateau en marbre jaune, montants arrondis et pieds galbés terminés par des sabots en bronze doré et ciselé, 84x111x60 cm
Commode illustrée dans: Pierre et Françoise Rouge, Le génie des Hache, édition Faton, p. 273
Provenance: collection Bemberg
16000
Console d'époque Louis XV, en bois richement sculpté, ajouré et doré à décor de rocailles et feuilles d'acanthe, pieds galbés, plateau en marbre brèche violette, 87x154x67 cm
16000
Paire de brûle-parfums d'époque Empire, en bronze doré et ciselé, couvercle ajouré de palmettes et prise en forme de pomme de pin, soutenu par trois buste féminins ailés au corps en jarret et terminés par un pied griffe, partie centrale figurant un piédestal triangulaire supportant une urne enflammée, base circulaire flanquée de trois Apollons chevauchant des chars tirés par des griffons ailés, h. 61 cm
9000
Miroir Trèfles par Line Vautrin (1913-1997), circa 1965, talosel champagne incrusté de découpes de miroir dans les tons naturel, non signé, diam. 15,2 cm
Provenance: Dans la famille depuis au moins 60 ans
Certificat du Comité Line Vautrin du 26 juillet 2023, TAL2307-0261
Un miroir similaire vendu chez Christie's Paris, 8 mars 2022, lot n°160
19000
Table d'apparat néo-gothique d'époque Charles X, plateau présentant un riche décor de découpages aquarellés et réhaussés de gouache sur fond or, représentant des rois et personnages importants de l'histoire de France, tels que François 1er, Henri IV et Jeanne d'Arc, ainsi que les symboles des vertus de la royauté. Sur le cartouche central figure les armoiries de Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, Duchesse de Berry. Le piètement en bois noirci et doré est richement sculpté de huit colonnes reliées par des arcs brisés, colonne centrale à pans coupés et terminés par des feuilles d'acanthe, la base est flanquée de chimères, h. 85 cm, diam. 105 cm.
Provenance : Selon la tradition familiale, cette table aurait appartenu au Vicomte Sosthènes de La Rochefoucauld (aide de camp de Charles, comte d'Artois et futur Charles X de 1814 à 1836 et directeur des beaux-arts de 1824 à 1830) et restée dans la famille jusqu'à ce jour.
260000
Spectaculaire et unique vase urne d'époque Louis-Philippe signé Jean Fnt de bronzes à Paris, en bronze ciselé, patiné et doré mat et brillant, à décor d'une exceptionnelle finesse représentant les relations entre les monarchies française et belge, anses ornées de mufles de lion, piédouche agrémenté de feuilles d'acanthe, de palmettes et d'une frise de rais-de-cœur, base octogonale, h. 52 cm, diam. 28 cm
Provenance:
- Collection particulière de S.A.R. la Princesse Marie-Gabrielle de Savoie
- Commande direct du Roi Louis-Philippe pour le palais des Tuileries
33000
Importante paire de vases néoclassiques, XIXe s., en porphyre d'Egypte et ornementations en doré et ciselé à décor de rubans et guirlandes de fleurs, anses formées de serpents lovés, h. 60 cm.
Un modèle similaire en marbre vert se trouve dans les collections du Louvre, donation Alfred Chauchard, n° CH B 488 ; MNS 3365
Provenance: collection particulière de S.A.R. la Princesse Marie-Gabrielle de Savoie. Par tradition familiale, château royal de Racconigi.
Ces vases néoclassiques du
XIXe siècle, ciselés dans le précieux porphyre d'Égypte, se distinguent par
leurs montures en bronze doré à décor de rubans et de guirlandes florales, flanqués
d’anses élégantes en forme de serpents. Rappelant la sophistication du règne de
Louis XVI, le porphyre d'Égypte, par sa rareté, souligne la valeur
exceptionnelle de ces vases qui, esthétiquement, reflètent une admiration
durable pour la période classique, transcendant les époques.
24000
Pendule à l’éléphant d’époque Louis XV, en bronze patiné, doré et finement ciselé, cadran émaillé signé Louis Montjoye dont la base est à décor d'écailles et passementeries, et surmonté d'un chinois à l'ombrelle, base mouvementée et ajourée à décor de feuilles d'acanthe et rocailles, mouvement signé Louis Montjoye à Paris, 51x31x20 cm
Des pendules similaires illustrées dans: Kjellberg, Pierre,
Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle, 1997, p.126
Une pendule similaire a été vendue chez: Christie's, Londres, 15 novembre 2017
10000
Commode demi-lune d'époque Louis XVI estampillée C.Topino, en marqueterie à décor d'instruments de musique et d'objets, ouvrant par deux tiroirs en façade et deux vantaux sur les côtés, plateau en marbre rouge royal, 81x95x42 cm
Charles Topino (1742-1803), reçu maître en 1773
24000
Lampadaire Marie Coquine par Philippe Starck et Baccarat, composé du lustre Zénith en cristal clair à douze bras de lumière torsadés ornés de pampilles taillées dont une teintée rouge, abat-jour en taffetas blanc plissé, le tout protégé par un parapluie de toile ivoire munie d'une poignée en châtaignier signé Baccarat et Starck sur la bague métallique. L'ensemble est suspendu par une girafe super boom sur trépied en métal chromé par la maison Manfrotto, contrepoids "sac de boxeur" en cuir brun, sur roulettes, édition limitée et numérotée 54/120, dimensions du lustre avec parapluie : h. 105 cm, diam. 125 cm
26000
Bonheur du jour d'époque Transition dans le goût de Charles Topino, en placage de bois de rose, de sycomore, de buis, d'ébène et d'amarante, à décor en marqueterie de vases de fleurs, d'ustensiles et d'une partition de musique. Le gradin est composé de deux petits tiroirs centraux flanqués par deux vantaux actionnés par un secret. La ceinture ouvre par un tiroir formant écritoire composé d'une tablette gainée d'un maroquin et de petits casiers. Il repose sur des pieds cambrés réunis par une tablette d'entretoise de forme rognon. Ornementation en bronze ciselé et doré comprenant galerie ajourée, lingotières, boutons de préhension, entrée de serrure, chutes et sabots, 90x60x38 cm
19000
Yves Klein (1928-1962), "Table IKB", technique mixte, (verre, plexiglas, piètement en métal et pigment bleu), signée par Mme Rotraut Klein-Moquay et numérotée "ARC 89-A-30" (sur l'étiquette fixée sous la table), 37x125x100 cm
Note : Cette œuvre fait partie d'une édition commencée en 1963 sous la supervision de Mme Rotraut Klein-Moquay d'après un modèle d'Yves Klein
15000
Cartel à musique d’époque Louis XV par Ferdinand Berthoud à Paris, caisse de forme violonée en écaille de tortue et incrustations en laiton à décor de fleurs, riches ornementations en bronze doré au décor de feuillage, biche, chien et oiseau, cadran en émail, mouvement composé d'un cylindre à huit mélodies, dix-sept marteaux et flûtes, sur sa console, dimensions du cartel: 104x55x23 cm, dimensions de l'applique: 53x62x30 cm
Ferdinand Berthoud (1727-1807), horloger du Roi et de la Marine
30000
Commode tombeau d'époque Régence, en placage de bois de rose et bois de violette, riche ornementation en bronze ciselé et doré à décor de mascarons, rocailles, coquilles et feuilles d'acanthe, façade galbée ouvrant par trois tiroirs, plateau en marbre rance, 92x163x70 cm
Provenance: Prêt du commandant Paul-Louis Weiller au Musée des Suisses au Service Etranger en 1979 puis don à la Fondation pour l'Histoire des Suisses à l'Etranger dans le cadre de la succession de Paul-Louis Weiller en 1998.
Issu d'une famille active dans la finance, l'industrie et la politique, Paul-Louis Weiller s'illustre lors de la 1ère Guerre Mondiale grâce à ses compétences dans le domaine de l'aviation. Il devient ensuite capitaine d'industrie dès l'âge de 29 ans tout en devenant un grand mécène des arts. Il mènera une intense vie mondaine et assemblera une importante collection de tableaux, sculptures, meubles et objets d'art.
60000
Table de changeur d'époque Louis XIV estampillée N.Sageot, en bois noirci et marqueterie de laiton et d'écaille rouge en première partie, plateau à abattant orné de motifs à la Bérain et à l'intérieur gainé de feutre vert et deux casiers, ouvrant par deux tiroirs latéraux, reposant sur six pieds gaines terminés par des toupies en bronze et réunis par une entretoise, dimensions plateau fermé: 75x96x31 cm, dimensions plateau ouvert: 73x96x61 cm
Nicolas Sageot (1666-1731), reçu Maître en 1706
65000
Cabinet deux corps enconchado, Amérique du Sud, XVIIIe s., en placage de palissandre et d'écaille de tortue à riche décor en incrustation de nacre et filets de laiton formant vases fleuris, rinceaux, animaux et scènes animées, structure semi-octogonale à partie basse ouvrant par un vantail central orné d'un miroir flanqué de colonnes torsadées et par quatorze tiroirs, partie haute ouvrant par neuf tiroirs, dim. partie basse : 101x199x53 cm, dim. partie haute : 59x147x39 cm
33000
Paire de centres de table d'époque Louis XV avec perroquets en porcelaine de Meissen d'après un modèle de J.J. Kändler, chaque perroquet perché sur un tronc d'arbre agrémenté de feuilles de chêne et reposant sur une monture en bronze ciselé et doré à décor de feuilles d'acanthe et de fleurs, base rocaille de forme trilobée ornée par trois canaris en porcelaine, le tout agrémenté de branchages en tôle dorée terminés par des boutons de fleurs en porcelaine polychrome, h. 27 cm
9000
Salon d'époque Consulat attribué à Jacob Frères (1796-1803), comprenant 1 canapé et 6 fauteuils en acajou et placage d'acajou, dossier rectangulaire mouluré, montants antérieurs en protome de lions ailés, piétements postérieurs en sabre, tapisserie d'époque figurant des scènes animées, canapé long. 190 cm
Pièce similaire :
- Artcurial Paris, Mobilier et objets d'art, Archéologie, Art d'Asie, 23 juin 2009, lot 122,123 et 124
24000
Paire de somnos d'époque Consulat attribués à Jacob frères (1796-1803), en acajou et placage d'acajou flammé, ouvrant par un tiroir et un vantail en façade orné de cornes d'abondance liées par un ruban noué en bronze doré, plateau en marbre gris Sainte Anne, montés sur roulette en corne, 88x49x49 cm (dégâts au marbre)
Selon la tradition familiale ce lot faisait partie de l'ensemble mobilier de la chambre à coucher de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, duc de Parme et fût acheté à Paris dans les années 1960.
28000
Paire d’aiguières d'époque Empire attribuées à Claude Galle (1759-1815), en bronze patiné et doré, de forme ovoïde présentant une frise de danseuses, anse formée d’une victoire ailée s’appuyant sur le col, piétement carré en marbre vert antique veiné, h. 74 cm
7000
Commode d'époque Consulat attribuée à Jacob frères (1796-1803), en acajou et placage d'acajou flammé et ornementations en bronze ciselé et doré, façade ornée d'un riche décor figurant deux cornes d'abondance terminées par une pyramide de fruits et liées par un ruban noué, ouvrant par un tiroir en ceinture orné d'une rosace flanqué de palmettes et deux vantaux qui démasquent trois tiroirs internes également en acajou, base en plinthe, plateau en marbre noir fossilisé, 96x130x62 cm
Selon la tradition familiale ce lot faisait partie de l'ensemble mobilier de la chambre à coucher de Jean-Jacques-Régis de Cambacérès, duc de Parme et fût acheté à Paris dans les années 1960.
Pièce similaire :
-Vente Christie's Londres, Important European Furniture and Sculpture, 10 juillet 2008, lot n°11
20000
Suite de 4 fauteuils et 2 bergères d'époque Empire attribués à Jacob Desmalter, en acajou et placage d'acajou, à dossier renversé en console, supports d'accotoirs terminés par des mufles de lion, montants antérieurs en jarret terminés par des pieds griffes, pieds postérieurs en sabre, tapisserie d'époque en laine et soie à décor de vases et aiguières
Pièce similaire :
-Un lot estampillé Jacob Desmalter, vendu lors de la vente Sotheby's Paris, Robert de Balkany, Rue Varenne, Paris, 20 septembre 2016, lot n° 24
-Christie's Londres, Robert de Balkany Rome et Côte d'Azur, 22-23 mars 2017, lot 454 et 455
24000
Paire de candélabres d'époque Empire attribués à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), en bronze à patine brune, représentant un ephèbe et une femme ailées brandissant chacun deux flambeaux en bronze finement ciselé et doré à trois bras de lumière arqués et terminés par des têtes d'aigles, le tout couronné d'une bobèche en forme de vase à l'antique ornée d'une frise de personnages dansant, piédestal de section carré en marbre rouge griotte sur un socle en bronze, (deux bras de lumière restaurés), h. 111 cm
Pièce similaire :
- Un modèle conservé au Château de Fontainbleau provenant du Palais de Saint-Cloud, et illustré dans ; Dumonthier, Ernest, Les bronzes du mobilier national, Bronzes d'éclairage et chauffage, Libraire Générale de l'Architecture et des Arts Décoratifs, Ch. Massin, Éditeur, PL. 32, Ill. 1 et 1 bis
65000
Paire de candélabres d'époque Empire, attribués à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), en bronze patiné et doré, représentant des Victoires brandissant chacune un bouquet de cinq bras de lumière en enroulement terminés par des cols de cygne et tenant une palme dans leur seconde main. Elles reposent sur un piédestal de section carré en marbre rouge griotte orné d'un décor appliqué figurant des Renommées et des lyres, h. 94 cm
Pièce similaire :
-Modèle similaire conservé au Ministère des Affaires étrangères à Paris et illustré dans ; Dumonthier, Ernest, Les
bronzes du mobilier national, Bronzes d'éclairage et chauffage, Libraire
Générale de l'Architecture et des Arts Décoratifs, Ch. Massin, Éditeur, PL. 31, Ill. 2 et 2 bis
30000
Paire de candélabres d'époque Empire, attribués à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), en bronze à patine brune et doré mat et brilliant, figurant Isis habillée d'une longue jupe collante ajustée sous les seins et ornée sur le devant d'une bande de hiéroglyphes fantaisistes, elle porte en guise de coiffe une perruque à boucles serrées surmontée d'un vautour. Dans chacune de ses mains figure une tige de lotus d'ou s'échappe des serpents supportant un feu. La partie supérieure formant trois bras de lumières et ornée d'oiseaux, têtes de boeufs et couronnée d'un chat assis. La base pyramidale présente un décor appliqué en bronze doré figurant le boeuf d'Apis surmonté d'un personnage à tête d'animal et d'une frise représentant des animaux stylisés. h. 90 cm
Pièce similaire :
- Christie's Londres, European Furniture and Works of Art, 6 juillet 2016, lot n°104
- Vente Christie’s Londres, 22 janvier 2014, lot 136
- Vente Sotheby’s Paris, Vente des anciennes collections du musée Grevin 12 mars 2002, lot 98
- Modèle similaire conservé à l’Hôtel Salm à Paris, Grande chancellerie de la légion d’Honneur, provenant du Palais de Saint-Cloud, reproduite dans l’ouvrage de Jean-Michel Humbert, Egyptomania , édition RMN Réunion des Musées Nationaux, n°167, page 286 et 287. également reproduit dans l'ouvrage ; Dumonthier, Ernest, Les bronzes du mobilier national, Bronzes d'éclairage et chauffage, Libraire Générale de l'Architecture et des Arts Décoratifs, Ch. Massin, Éditeur, PL. 16, Ill. 3
63000
Paire de centres de table formant candélabres d'époque Empire par Pierre-Philippe Thomire (1751-1843), en bronze ciselé et doré à corps central figurant trois femmes drapées à l'antique tenant un flambeau et reposant sur un piédestal orné de putti supportant des guirlandes de fleurs, l'ensemble est surmonté d'un présentoir amovible ajouré à décor de feuilles, un des centres de table signé "THOMIRE A PARIS" sur la base, h. 55 cm
Pièces similaires:
- Un modèle présentant une base différente de la notre mais figurant les mêmes femmes drapées ainsi que la partie supérieure est illustré dans ; H.Ottomeyer/P.Pröschel, Vergoldete Bronzen, Klinkhardt and Bierman, Munich, P.383, fig. 5.16.3
48000
Centre de table d'époque Empire attribué à Pierre-Philippe Thomire (1751-1843) en bronze ciselé et doré à corps central formé de bacchantes et éphèbe supportant une corbeille ajourée à décor de pampres de vigne, piédestal orné de putti tenant des guirlandes de fleurs, h. 72 cm
Pièce similaire :
-Christie's Londres, Robert de Balkany Rome et Côte d'Azur, 22-23 mars 2017, lot 491
33000
Exceptionnelle pendule de salon d'époque Empire figurant ''César triomphant'', attribuée à Pierre-François (1737-1823) ou Lucien-François Feuchère (? - 1841), en bronze finement ciselé et doré mat et brillant figurant César triomphant, debout et cuirassé, la tête laurée et tenant à la main un
rotulus. Il est accoudé sur une borne richement décorée d'une représentation du dieu Mars ainsi que de nombreux attributs guerriers. Le cadran également en bronze ciselé est orné en son centre d'un mufle de lion ceinturé d'une couronne de laurier avec indication des heures en chiffres romains, socle rectangulaire en marbre vert de mer agrémenté d'une frise en bronze doré de personnages à l'antique, ainsi que d'une couronne de laurier avec des abeilles, pieds griffes avec mufles de lion ailés, h. 80 cm
Provenances :
- Château de Villbertin, Succession du comte du Parc, Maître P. Jonquet, 24-26 septembre 1982 et mentionnée dans H.Ottomeyer/P.Pröschel,
Vergoldete Bronzen,Klinkhardt and Bierman, Munich, P.348
- Hôtel des Ventes de Lille, Maîtres J.Mercier, J.Velliet, D.Thullier et F.Issalay, le 15 mars 1987
Pièces similaires :
- Palais royal d'Amsterdam, commandée pour le frère de Napoléon Ier, Louis Napoléon, roi de Hollande, circa 1808
- Palais de Tsarkoye Selo pour Alexandre 1er de Russie, livrée en 1817
- Château de Coburg,circa 1810 et illustré dans ; H.Ottomeyer/P.Pröschel,
Vergoldete Bronzen,Klinkhardt and Bierman, Munich, P.348, fig.
5.6.4
- Palais Impérial de Compiègne, illustré dans; Dumonthier, Ernest,
Les bronzes du mobilier national,
Bronzes d'éclairage et chauffage, Libraire Générale de l'Architecture et des Arts Décoratifs,
Ch. Massin, Éditeur, PL. 32, Ill. 1
- Collection privée italienne, ''Hannibal'', illustré dans ; H.Ottomeyer/P.Pröschel,
Vergoldete Bronzen,Klinkhardt and Bierman, Munich, P.399, fig. 5.18.18
- Christie's Monaco,
Mobilier et Objets d'Art, 19 juin 1999, lot n°97
240000
Pendule d'époque Restauration attribuée à Gérard-Jean Galle (1788-1846), circa 1820, représentant la déesse Minerve (Athéna) en bronze patiné et doré, coiffé d'un casque plumé, portant dans la main droite sa lance et dans la main gauche son bouclier formant cadran en bronze ciselé et doré ou figurent des femmes drapées, les heures sont en chiffres arabes et inscrits dans des cartouches émaillés alternés des signes zodiacaux, base en marbre rouge ornés d'attributs en bronze, 87x27x19 cm
Pièces similaires :
- Christie's Londres, 500 Years : Importante Decorative Arts Europe, 9 décembre 2010, lot n° 317
- Château de Malmaison, conservé dans la sa salle du Conseil
- Palais de Stockholm et illustré dans ; H.Ottomeyer/P.Pröschel, Vergoldete Bronzen, Klinkhardt and Bierman, Munich, P.397, fig. 5.18.12
- Château de Ehrenburg à Coburg
- Ministère des affaires étrangères à Paris
87000
Exceptionnelle et large commode d'époque Louis XV par Pierre Hache en marqueterie "à l'italienne" en noyer, ronce de noyer, palissandre et filets de citronnier à décor sur le plateau d'un grand bouquet de fleurs ceint de guirlandes. La façade galbée en arbalète ouvre par 4 tiroirs sur 3 rangs séparés par des traverses à cannelures en laiton. Les tiroirs estampillés "HACHE A GRENOBLE" sont agrémentés de poignées mobiles "aux valets" en bronze doré et d'entrées de serrures en forme de coquille ou d'entrelacs. Les côtés galbés sont décorés d'un cartouche central en ronce de noyer encadré par de feuilles d'acanthes en enroulement. Les montants arrondis à cannelures en laiton se terminent par des pieds "pastille", 83x145x67 cm
Littérature: Le génie des Hache, Françoise et Pierre Rouge - Ed. Faton: notre commode reproduite in situ p 246
240000
Paire de dessertes demi lune dont une estampillée G. Kintz, d'époque Louis XVI, en placage d'acajou et bronze ciselé doré, ouvrant par un tiroir en ceinture et deux tiroirs latéraux, montants balustres cannelés et entretoisés de deux tablettes ceinturées d'une galerie, pieds fuselés, dessus de marbre blanc, 89x124x54 cm
Georges Kintz reçu Maître en 1776.
Provenance : Galerie Laurent Chalvignac à Paris
20000
Secrétaire à abattant d'époque Louis XVI estampillé deux fois R. LACROIX et JME en placage de satiné rubané, façade ouvrant par deux tiroirs et un abattant marqueté d'un médaillon central et doublé d'un maroquin et flanqué de tablettes en encoignure, ornementation en bronze ciselé et doré à décor de frises de poste et de rinceaux, pieds gaine, dessus de marbre blanc, 147x113x39 cm.
Roger Vandercruse dit Lacroix reçu Maitre en 1755
Provenance : Vente Christie's, Paris, 21 juin 2006, lot 295
Modèles similaires :
- Collection Kress, Metropolitan Museum of Art à New York
- Collection Post, Hilwood Museum, Washington D.C.
- Collection James A. de Rothschild, Waddesdon Manor
16000
Commode par Mathäus Funk, Berne, milieu XVIIIe s., en placage d'amarante disposé en frisage fermé, façade galbée ouvrant par deux tiroirs soulignés par des cannelures en laiton, ornementation de bronzes ciselés et dorés à décor de fleurs, de coquilles, de guirlandes et de feuilles, poignées mouvementées, intérieur des tiroirs doublé de papier peint polychrome, dessus de marbre rose à veinures jaunes, 82x102x58 cm.
Bibliographie : une commode identique est reproduite dans: Von Fischer, Hermann, Fonck a Berne, Schriften der Burgerbibliothek Bern, zweite Auflage, 2002, p. 97, ill. 155.
Provenance : collection privée suisse
22000
Suite de 6 chaises par Gilbert Poillerat, en acier poli et bronze patiné et doré, à dossier bandeau ajouré orné d'un ovale en fer doré, piétement entretoisé, garniture de tissu gris et or
Provenance: Vente Versailles Enchères, Versailles, 26 novembre 2000, lot 12
33000
Table de salle à manger par Gilbert Poillerat et Maxime Old, à piétement convexe en acier poli et bronze patiné et doré ajouré à décor d'anneaux allongés, la base reposant sur des pieds raves, plateau circulaire en laque cellulosique taupe, signé Maxime Old, h. 73 cm, diam. 117 cm
Provenance: Vente Versailles Enchères, Versailles, 26 novembre 2000, lot 11
30000
Grand bureau plat anglais en acajou ouvrant par 6 tiroirs en ceinture reposant sur 8 pieds fuselés à côtes terminés par des roulettes en laiton, maroquin bleu, 80x183x102 cm
80000
Bonheur du jour d'époque Transition estampillé P. ROUSSEL et poinçon de Jurande en placage de bois de rose et amarante à décor marqueté toutes faces de pièces d'argenterie, vases, ustensiles et divers objets. Gradin surmonté d'une galerie ouvrant par 6 tiroirs dont 3 secrets garnis de tabis bleu, l'un présentant un encrier. Ceinture ouvrant par 1 tiroir démasquant écritoire et miroir reposant sur des pieds galbés réunis par un plateau d'entrejambe, ornementation de bronze dorés tels que chutes et frises de piastres, circa 1760, 92x70x44 cm (restaurations)
Pierre Roussel, reçu maître en 1745
62000
Eléments de garniture de boiserie en toile peinte d'époque Louis XV, à décor de chinoiseries or sur fond gris-bleu, toile marquée au revers "Manufacture de l'Arsenal - Marseille".
Dimensions des trois principaux panneaux: 295x227 cm, 298x265 cm et 296x65 cm.
On retrouve déjà la trace
de cette toile peinte dans la salle du billard en 1786, où elle avait été
adaptée pour la pièce. Cest en 1919 quelle fût installée dans la salle à
manger. Le lot que nous présentons est constitué de diverses bandes non
utilisées, mais conservées jusqu'à ce jour.
Bibliographie: F. Grand
d'Hauteville, Le Château d'Hauteville
et La Baronnie de St- Légier et la Chiesaz, Genève 1932, p.141-142
35000
Exceptionnel secrétaire d'époque Louis XVI, estampillé R.V.L.C. et J.M.E, en placage de diverses essences dont citronnier, bois de violette et bois de rose, à décor orientalisant en marqueterie représentant divers objets de lettré chinois tels que bitong (pot à pinceaux), pierre à encre, bouteille à thé, boite à colliers, encrier portatif ou encore jeu de weiqi.
La façade s'articule en trois parties. La première ouvre par un tiroir orné d'une frise d'entrelacs en bronze doré.
La deuxième, à décor marqueté dans un encadrement de larges baguettes en bronze doré ouvre par un abattant à contre-poids doublé d'un maroquin pourpre démasquant un intérieur composé et quatre niches et six petits tiroirs en placage de bois de rose, satiné et amarante dont un comportant un nécessaire pour l'écriture.
La troisième partie, également marquetée à encadrement comporte deux vantaux.
Les montants à pans coupés en léger ressaut sont décorés de vases fleuris et de pots à pinceaux, les côtés sont ornés de deux panneaux à décor de vases fleuris également encadrés par une baguette en bronze. Le tablier est agrémenté d'un bronze doré représentant un mascaron surmonté d'une cassolette fumante, plateau en marbre brèche d'Alep enchâssé dans une lingotière, 141x90x40 cm.
Roger Vandercruse, dit Lacroix (1728-1799 ME en 1755) dorigine flamande, compta parmi les plus talentueux ébénistes du XVIIIe s.. Il reprit latelier familial dans le faubourg Saint-Antoine à Paris lannée de sa maîtrise. Apparenté grâce aux deux mariages de sa sur ainée Françoise Marguerite à Jean-François Oeben puis Jean-Henri Riessener, il gravite dans lélite des ébénistes de lépoque.
Dès 1769 et grâce à sa collaboration avec Gilles Joubert, responsable des commandes royales, il devient lun des fournisseurs de la Couronne, du duc DOrléans ainsi que de la comtesse du Barry.
R.V.L.C fut lun des grands représentants du style Transition, style influencé principalement par les découvertes archéologiques dHerculanum (1738) et de Pompéi (1748) et prônant un retour vers des lignes plus épurées, contrairement aux créations Louis XV parfois très exubérantes.
Il utilise deux estampilles différentes, « R. Lacroix » et ses initiales RVLC, on rencontre parfois les deux estampilles juxtaposées sur un même meuble. La deuxième étant plus discrète nous laisse penser quil lutilisait pour des meubles destinés à des marchands tels que Migeon, Daguère et Poirier.
Son style se caractérise par des formes très raffinées, et son répertoire ornemental comporte toutes sortes de marqueteries géométriques ou narratives, des décors de vernis Martin, des plaques de porcelaines de Sèvres, et un goût prononcé pour les bronzes à lantique.
On retrouve dans son uvre une création importante de petits meubles précieux dune parfaite exécution. L'abondance de bonheurs du jour aux formes élégantes revêtues de placages précieux, semble démontrer que ce fût une de ses spécialités.
R.V.L.C a réalisé également des secrétaires de grande qualité comme en témoigne notre modèle, présentant une marqueterie dobjets de lettrés dans le goût chinois, très en vogue à cette époque. On trouve dailleurs un modèle similaire illustré dans louvrage de Pierre Kjellberg. Ce dernier mentionne également deux secrétaires comparables présentés aux enchères chez Sothebys Londres, le 29 juin 1972, lot 49 et lors de la vente de la succession de Mme Henry Farman par létude de Mes Ader-Picard-Tajan au Palais Galliera le 15 mars 1973, lot 121.
80000
Rare paire de chaises ou sgabelli aux armes de la famille Strozzi attribuées à l’atelier de Giuliano da Maiano (1432-1490) et Benedetto da Maiano (1442-1497) en noyer et incrustations selon la technique en intarso, d’érable, bois noirci et bois fruitier formant des encadrements de filets de chevrons et motifs géométriques, assise octogonale reposant sur 3 pieds en biais à section rectangulaire, dossier trapézoïdal surmonté d’un médaillon rond double faces encadré de croissants de lune sculpté au dos, du blason des Strozzi sur un fond rayonnant et au-devant, du faucon perché sur le heaume de chevalier surmontant ces mêmes armes. Italie, florence, circa. 1490.
Provenance : hôtel particulier genevois, collection privée de M. et Mme Edmond Mottier, sans prix de réserve
« Une perle de la collection, une pièce unique de renommée internationale, un chef d’œuvre d’un réel enchantement, un des plus beaux exemples de mobilier florentin. Qui ne peut penser à Benedetto da Maiano en admirant le profil, les incrustations élégantes de bois fruitier, la sculpture magnifique des médaillons qui couronnent le dossier ? ». C’est par ces mots que M. F. Schottmuller décrit dans son ouvrage « Wohnungskultur und Mobel der Italienischer Renaissance » publié en 1921, la chaise Strozzi conservée aujourd’hui au Met. Acquise par le musée en 1930, elle faisait partie de la collection du Dr Albert Fidgor et avant lui provenait du Palais Strozzi lui même. Elle ressemble en tous points à celles que nous présentons en vente et nous laissent à penser que nos chaises auraient cette même provenance prestigieuse ou fait partie d’une commande de l’un des membres de la famille Strozzi.
Giuliano et Benedetto da Maiano
Formés à la peinture et à la marqueterie, ils travaillent pour des frises et des bas-reliefs à la nouvelle sacristie du dôme de Florence, de 1463 à 1465 et aux plafonds à caissons du Palazzo Vecchio. Ensemble, ils mènent plusieurs projets de sculptures et autres travaux d'architecture à San Gimignano, Arezzo, Rome ou Florence avec notamment le Palais Strozzi dont la construction débute le 16 juillet 1489 d’après les plans de Benedetto poursuivi en 1491 par Simone Pollaiulo. Les 2 frères Maiano restent les représentants les plus illustres du procédé d'incrustation de marqueterie dit aussi Intarso.
En 1955, le Philadelphia Museum of Art, par une lettre signée de son directeur M. Fiske Kimball, propose d'acheter cette paire de chaises pour la somme de $8000 de l'époque, mais M. Mottier décline cette offre.
55000
Paire d'encoignures d'époque Transition estampillées J. MANSER et JME ornées d'un panneau en laque du Japon encadré par un placage en bois de rose et amarante, façade ouvrant par un vantail en laque à décor de paysages et de rinceaux
karakusa, montants en marqueterie de treillis et de cubes en trompe-l'oeil, ornementation en bronze ciselé et doré, petits pieds galbés, plateau en marbre brèche d'Alep, 89x76x49 cm
Jean-Jacques Mantzer, dit Manser (1727- v.1775)
Identifiées dans l'inventaire Etat et estimation des meubles qui sont dans la maison du citoyen Grand à Passy de décembre 1798
Identifiées dans l'inventaire du mobilier du Château d'Hauteville de 1893
Identifiées dans l'inventaire du Château d'Hauteville de 1903
Jean-Jacques Mantzer, natif de Haute-Alsace, apprit les
rudiments de la menuiserie par son père et sétablit dès 1756 à Paris, rue du
faubourg Saint-Antoine. Lors de sa trentième année, il épousa
Geneviève-Elisabeth Topino, fille de lébéniste Nicolas-Henry Topino, lui
permettant ainsi de graviter avec les meilleures ébénistes du XVIIIe siècle. Sa
belle-famille comprenait trois autres enfants dont le célèbre Charles Topino.
Mantzer se faisait également assister par le très talentueux Joseph Gengenbach
dit Canabas, époux de lune de ses surs. Mantzer travailla jusquau règne de
Louis XVI, ses créations sont reconnues pour leurs finesses, lélégance et la
délicatesse de leurs lignes comme en témoigne ces ravissantes encoignures.
Bibliographie: F. Grand d'Hauteville,
Le Château d'Hauteville et La Baronnie de St- Légier et la Chiesaz, Genève 1932, p.93 et 131, illustré
43000
Exceptionnelle commode d'époque Louis XVI estampillée P. H. MEWESEN et JME ornée de panneaux en laque de Chine et laque du japon encadrés par un placage de bois de rose et bois de violette. La façade à décor d'un paysage fluvial animé ouvre par deux grands tiroirs sans traverse surmontés d'un tiroir en ceinture, panneaux latéraux à décor d'oiseaux, de branches fleuries et de rinceaux karakusa, riche ornementation en bronze ciselé et doré comprenant une frise d'entrelacs sur la ceinture, mufles de lion, passementeries et couronnes de fleurs et laurier sur les montants, poignées à l'effigie d'Empereur, larges pieds gaine terminés par des sabots, plateau en marbre brèche gris, 87x113x48 cm
Pierre-Harry Mewesen, reçu Maître en 1766
Provenance: Achetée à Paris sous Louis XVI par Rodolphe-Ferdinand Grand puis rapportée au Château d'Hauteville en 1808
Identifiée dans l'inventaire Etat et estimation des meubles qui sont dans la maison du citoyen Grand à Passy de décembre 1798
Pourrait se rapporter à la description: bahut de salon, bois noir ornée de bronze dorés avec 3 panneaux laques du Japon, dessus marbre gris" dans l'inventaire dactylographié des meubles et tableaux du 51, Avenue Montaigne à Paris chez M. Grand d'Hauteville
Identifiée dans l'inventaire du mobilier du Château d'Hauteville de 1893
Identifiée dans l'inventaire du Château d'Hauteville de 1903
Pierre-Harry Mewesen, probablement dorigine scandinave, reçu ses
lettres le 26 mars 1766. Etablit à Paris durant une vingtaine dannée, rue du
Faubourg-Saint-Antoine, à la Main dor, sillustra
par un goût certain caractérisé par lélégance et la grâce. Il fournit
laristocratie qui était friande du raffinement quil portait à ses créations
en mélangeant avec harmonie, délicatesse et précision des matériaux rares tels
que les laques, donnant naissance à des pièces majestueuses comme en atteste
cette commode.
Bibliographie: F. Grand d'Hauteville, Le Château d'Hauteville et La Baronnie de St- Légier et la Chiesaz, Genève 1932, p.99, illustré
130000
Pendule urne d'époque Louis XVI, en marbre beige rosé et bronze ciselé et doré à cadran tournant horizontal sans aiguilles surmonté d'un chérubin dans des nuées, anses ornés de protomes de bélier, base à gradins avec inscription Janvier, N. 136, le cartouche émaillé au dos portant la signature
Janvier aux menus plaisirs du roi, manque, h. 39 cm.
Antide Janvier (1751-1835)
Bibliographie: cette pendule est reproduite dans l'ouvrage de Pierre Kjellberg, "Encyclopédie de la pendule française du Moyen Age au XXe siècle", p. 286, fig. C
- Provenance: -Galerie Gismondi,
Paris (Biennale des antiquaires de Paris, (voir page201); Château vaudois, collection privée suisse
40000
Exceptionnel guéridon anglo-indien, le plateau dit « Au point de Galle », marqueté d'une rouelle de multiples essences de bois indigènes dont ébène, satinée, jacquier, ébène de Macassar, palmier et tamarin, séparées de chevrons d'ivoire et d'ébène et filets d'étain avec en son centre un médaillon circulaire en ivoire gravé d'un éléphant. Piétement en ébène de forme balustre tripode réuni par une base triangulaire ornée d'une frise de grecques de filets noir sur fond ivoire identique à celle de la ceinture et terminé en "claw on bowl". 1er tiers du XIXe s., Ceylan, région de Galle, h. 73 cm, diam. 115 cm
Après la prise de possession par les anglais de Ceylan en 1796, les gouverneurs successifs de l’île ainsi que certaines grandes familles locales commandèrent pour leurs maisons des meubles inspirés des créations anglaises teintés des influences locale qui leurs donnent cet aspect unique .Notre guéridon en est un excellent exemple, d'une part parce qu’il est au "Point de Galle" : cette marqueterie d'essences multiples de bois parmi le 96 recensés sur l’île, d'autre part, parce qu’il présente cet élégant décor "à la grecque" alors que la plupart des exemples connus possèdent un piétement victorien classique.C’est d’ailleurs ce décor qui est décrit sur un guéridon semblable dans l'inventaire de la collection de Sir Edward Barnes alors Gouverneur de Ceylan, établi à sa mort en 1838.« A three feet circular centre table of ebony, the top inlaid with various specimen of fancy wood, the edge finished with ivory and ebony a la Grecque border, on turned pillar, and finely carved claws »
Provenance :Vente Christie’s, King Street, London, 2 mai 2002, dans la même famille suisse depuis
Littérature :
Amin Jaffer, Furniture from British India and Ceylan, London, 2001, p373, fig 142 : un guéridon similaire reproduit
Decorative Arts, Robin D. Jones, "Furniture of Plain but Substantial Kind" at the British Governors' House in Ceylon, c.1830-1860. Volume X Number 1, Fall-Winter 2002-2003. p 2-34.Janaka Goonetilleke, Atapattu Walawwa, Residence of the Goonerate & Dias Abeyesinghe families of Galle, Galle, 2012: pour une table similaire conservée in situ
38000
Commode d'époque Louis XIV, attribuée à Nicolas Sageot, en
marqueterie en première partie de cuivre et d'écaille
rouge ornée de motifs à la Bérain, placage de bois noirci, façade mouvementée ouvrant par quatre grands tiroirs à traverses, montants à pans coupés formant consoles sur leur partie inférieure et de petits refends sur leur partie inférieur, ornementation de bronze ciselé et doré, plateau rectangulaire, ceint par une lingotière de cuivre, reposant sur quatre pieds en pattes de fauve, 90x130x71 cm.
Nicolas Sageot (1666-1731), reçu Maître en 1706
Provenance: Château de Bonmont, collection Henri-Ferdinand Lavanchy
180000
Paire de meubles à hauteur d’appui d'époque Louis XVI estampillés E. LEVASSEUR, en marqueterie d'étain et cuivre à la manière d'André-Charles Boulle en première partie à fond de placage d’ébène, ouvrant par un vantail figurant un vase fleuri inscrit dans un médaillon en bronze doré formé d’une frise de feuilles de laurier, le tout entouré de rinceaux, les montants en pilastre surmontés par des chapiteaux d’inspiration corinthienne, corniche ornée d’une frise en bronze doré alternant palmettes et feuilles d’acanthe, l’ensemble reposant sur des pieds en bronze doré à cannelures hélicoïdales, plateau en marbre noir fossilisé, 98x80x47 cm et 98x79x47 cm.
Etienne Levasseur, reçu Maître en 1767.
Provenance: Collection privée suisse, hérité par le grand-père de l'actuel propriétaire dans les années 1950
Modèles similaires :
Collection des Ducs de Buccleuch, Boughton House, Northamptonshire (voir illustration)
Pradère, Alexandre,
French furniture makers : The art of the ebeniste from Louis XIV to the Revolution, Paris, 1989, p. 309, ill 349
Vente Boniface de Castellane & Anna Gould: "A way of life" Christie's, Paris, 7 mars 2017, lot 132
Vente Collection Champalimaud, Christie's, Londres, 6 juillet 2005, lot 125
420000
Table demi-lune de style Directoire, XIXe s., en placage d'acajou, à deux plateaux pliants dont un gainé d'un feutre vert, pieds gaine terminés par des sabots en bronze, h. 73 cm, diam. 126 cm
Spectaculaire commode d'époque Louis XIV en marqueterie Boulle toutes faces de laiton et écaille teinté rouge, plateau présentant un décor à la Bérain d‘arabesques, animaux et insectes dans des volutes feuillagées, ouvrant par 3 tiroirs en façade, montants à pans coupés, riche ornementation de bronze ciselé et doré tels que entrées de serrures à décor d'agrafes, poignées de tirage, lingotière, sabots de forme torsadée, 88x122x68 cm
Provenance: Vente Sotheby's Monaco, 18 juin 1994, n°194
75000
Commode par Laurence Montano (né en 1954), réalisé en 2012, en bronze patiné et ébène, ouvrant par trois portes, montants agrémentés de cannelures, côtés à décor d'ovales stylisés, estampillé avec le monogramme LM et numéroté 2/8, 92x213x45 cm
Nous remercions Monsieur Pierre Mougin de la galerie Mougin à Paris, pour son aide dans la rédaction de cette notice et la confirmation d'authenticité
Après des études littéraires qui ont éveillé en lui un intérêt pour le symbolisme teinté de surréalisme, l'artiste a choisi de se consacrer à la création artistique, abandonnant sa carrière d'architecte d'intérieur des années 80-90. Principalement axé sur la réalisation de décors muraux, de meubles, et d'objets qu'il aborde comme de véritables sculptures, ses premières œuvres sont réalisées en plâtre, un matériau privilégié des sculpteurs, qui naturellement l'a conduit vers le bronze, matière de prédilection de ses créations actuelles.
Les objets imaginés par l'artiste témoignent de la rigueur des bas-reliefs égyptiens, évoquant les lignes étrusques et antiques. Leur présence ne se limite pas à un simple effet décoratif. En effet, les meubles et luminaires de Laurence Montano conservent une fonction précise et efficace tout en s'imposant comme des œuvres d'art à part entière.
18000
Secrétaire à pans coupés d'époque Louis XVI estampillé I.H. RIESENER, en acajou et placage d'acajou moucheté, ouvrant par un tiroir, un abattant démasquant niches et tiroirs et deux vantaux en partie basse, plateau en marbre rouge royal, 142x92x43 cm
Jean-Henri Riesener (1734-1806), reçu maître en 1768
Provenance: collection Bemberg
13000
Suspension par Georg Jensen, design par Henning Koppel, modèle n° 1272, en argent 925, à douze bras de lumière, gouttes en verre taillé et coupelles (manque deux coupelles), h. 38 cm, diam. 57 cm
30000