Ordre de la Toison d'or, Autriche ou Espagne, fondé en 1430, bijoux de chevalier en or et émail, premier tiers du XIXe s., la dépouille du bélier à tête de profil est suspendue aux emblèmes de Philippe le Bon, fondateur de l'Ordre, composé d'un silex d'où jaillissent des flammes surmontées d'un briquet orné de deux scènes où Jason tue le dragon, puis présente la Toison aux Argonautes. La devise de l'Ordre figure en lettres d'or de part et d'autre des volutes du briquet : "PRETIVM LABORVM NON VILLE / NON ALIVD", ruban avec coulant en or émaillé polychrome, poids brut : 84 g.
Parmi les familles suisses, seule la famille de Watteville (avec sa branche comtoise), au service de la Savoie puis de l'Espagne, au XVIIe siècle, eut l'honneur de recevoir la Toison d'Or, avec Charles (1605-1670), baron de Watteville, marquis de Conflans (brevet n°490, 1670), Jean-Charles de Watteville (1628-1699), marquis de Conflans (brevet n°510, 1675), et son fils Charles Emmanuel de Watteville (brevet no 610, 1700).Héros militaire américain, nommé Commandant Général de l'armée des États-Unis, il a été acclamé "The Hero of Plattsburgh" après la victoire renversante de la bataille de Plattsburgh. Né le 3 avril 1782, fils d'un brillant militaire, il commença sa carrière dans les Rangers de New York en 1798. Diplômé de l'Académie militaire en 1802, il fut promu successivement Capitaine, Major, Lieutenant Colonel, Adjudant Général, Brigadier, puis Major Général en 1819, et Commandant Général des armées en 1828. Ces brevets portent les signatures d'illustres Président tels que George Washington, Thomas Jefferson...Grand esprit et fin stratège, Alexander Macomb fut l'auteur en 1840 d'un ouvrage intitulé «The Practice of Court Martial », avant de mourir en 1841.
Lors de la bataille de Plattsburgh, le 11 septembre 1814, grâce à ses compétences de commandant sur le terrain et à l'ingéniosité de sa manoeuvre, le Général Macomb a retardé l'invasion britannique jusqu'à la victoire du lac Champlain. Cette bataille est l'une des plus impressionnantes de l'histoire américaine. En effet, seuls 3400 hommes étaient engagés pour vaincre les forces anglaises adverses, soit plus de 11'000 hommes. Le Général, fin stratège, utilisa la tactique militaire dite des « abatis », faisant abattre des arbres occultant des tranchées pour tenir les Britanniques à distance.
En remerciement pour ses services, le Président, par la résolution du Congrès du 3 novembre 1814, a remis au Major Général Macomb une médaille en or unique commémorant cette bataille. La dite résolution disait ainsi « Resolutions, expressive of the sense of Congress, of the gallantry and good conduct with which the reputation of the arms of the United States has been sustained by the Major Général Macomb. ». La médaille lui a ainsi été remise en 1815 par le Président des Etats-Unis James Madison.
On joint à la médaille une lettre manuscrite issue du Département de la Guerre datée du 26 mai 1815 et signée par le secrétaire à la Guerre, Alexander J. Dallas (1759-1817). Cette lettre annonce au Général Macomb la résolution du Congrès le concernant et la remise de la médaille en or par le Président des Etats-Unis.
Le Major Général Alexander Macomb reste encore aujourd'hui une figure importante de l'histoire américaine. Une ville a ainsi été baptisée en son nom dès 1830. De nombreuses rues ou monuments attestent de l'importance du Major Général Macomb, notamment sa statue en bronze à Detroit et son monument funéraire au cimetière du Congrès à Washington.
Provenance : descendante directe, Susan Watts Macomb (1849-1928). En effet, la petite-fille du Major Général Macomb, Susan Watts Macomb épousa Frédéric Sears Ier Grand d'Hauteville. La médaille est restée dès lors dans la famille jusqu'à ce jour.
Précisions quant à l‘historique de ce drapeau :
Grâce à des recherches effectuée récemment, de nouvelles informations relatives à l’histoire de ce drapeau ont peuvent être mises en évidence.
Ce drapeau aurait été donné par Isabella Marie Boyd (1844-1900), communément appelée Belle Boyd, espionne confédérée, à Frédéric Sears Ier Grand d’Hauteville.
Une trace écrite de ce legs apparaît dans la référence suivante :
Blue-Eyed Child of Fortune : The Civil War Letters of Colonel Robert Gould Shaw, ed. Russell Duncan, University of Georgia Press, 1999, p. 221
Extrait d’une lettre de Shaw à sa mère datée du 28 juillet 1862 :Perhaps you have seen some accounts of a young lady at Front Royal (Virginia), named Belle Boyd. There was quite a long and ridiculous letter about her copied into the "Evening Post" the other day. I have seen her several times, but never had any conversation with her. Other men who have talked with her, tell me she never asked for any information about our army, or gave them the slightest reason to suppose her a spy; and they were probably as capable of judging as the correspondent who wrote about her. She gave Fred D.hauteville a very pretty Secession flag, which she said she carried when she went out to meet Jackson's troops coming into Front Royal.
Robert Shaw et Frederic Sears Grand d’Hauteville se connaissaient avant la guerre. Leurs famille étaient parentes et ils ont notamment fait leurs études ensembles à Harvard.
Le colonel Robert Gould Shaw était le célèbre commandant du premier régiment noir de l’armée de l’Union dont l’histoire fut portée à l’écran en 1989 dans le film « Glory ».
Les deux faces différentes du drapeau (le recto avec 1 étoile, le verso avec 11 étoiles) nous permettent de le dater assez précisément. En effet, le recto, avec une seule étoile, est le drapeau du 5ème régiment infanterie du Texas qui fut constitué en octobre 1861. Ce drapeau fut donc seulement utilisé entre octobre 1861 et novembre 1861, date à laquelle la confédération et donc son drapeau, passèrent de 11 à 13 états.
Empire autrichien, Marie-Thérèse (1740-1780), 5 ducats en or, 1754, Vienne, tranche feuillagée, diam. 3,4 cm, 17,4 g.